Un 8 mai à Tomblaine.

Publié le 8 mai 2018

Tomblaine est un grand village et la commémoration du  8 mai 1945 est, là encore, un moment "pour faire société".
Traditionnellement, il est organisé un tournoi de football des écoles le matin. Cela peut paraître banal, mais ce n'est pas un tournoi comme les autres. Organisé et porté par les bénévoles du club de foot (GSAT), par les animateurs municipaux, par les enseignants qui sont là un jour férié. Ce tournoi est une rencontre amicale, dans une excellente ambiance. Les écoles (et les quartiers) ne s'affrontent plus aujourd'hui comme c'était le cas il y a quelques années. C'est le fruit du travail éducatif qui a été porté par les clubs et dans les écoles, mais la présence des parents nombreux pour accompagner leurs enfants y est certainement aussi pour quelque chose..
Cela devient une vraie fête populaire où les enfants s'encouragent dans un bon état d'esprit. Chaque équipe est fière de porter les couleurs de son école, il y a des équipes de filles, comme il y a des équipes de garçons.
Et la tradition veut que les coupes et récompenses (toutes les équipes sont récompensées) soient données par les élus et les responsables d'associations d'anciens combattants à midi, à l'Espace Jean Jaurès, après la cérémonie de commémoration au monument aux morts.
Alors tous ces enfants viennent aussi participer à cette commémoration et les parents les accompagnent. On remarque d'ailleurs une participation très nombreuse pour une petite ville comme Tomblaine.

Il faut saluer aussi les enfants de l'Ecole Jules Ferry qui chantent chaque fois (et c'est toujours très émouvant) la Marseillaise sous l'œil bienveillant de leur directeur monsieur Astruc. Le Conseil Municipal d'Enfants était également là et a dit un très beau texte de Gisèle Guillemot (résistante et déportée).

Cette assistance nombreuse entendra le superbe "Chant des Marais" dans la version chantée par Leny Escudero, elle entendra aussi le message, lu par le Maire, de la Secrétaire d'Etat auprès de la Ministre des armées qui donne tout son sens à cette journée.

Avant la manifestation un enfant demande à Hervé FERON "ça sert à quoi cette manifestation ?"
Comme tout le monde s'est retrouvé ensuite à l'Espace Jean Jaurès, Hervé FERON a profité de cette question pour ne pas faire le discours habituel, mais il s'est adressé publiquement aux enfants et leur a expliqué...
La rencontre sportive matinale dans un excellent esprit, c'est la Fraternité. Des équipes de garçons, comme des équipes de filles, c'est l'Egalité. Puis commémorer le 8 mai 1945, c'est commémorer la Libération on retrouve là le triptyque des valeurs de la République : Liberté-Egalité-Fraternité.
Alors à quoi ça a servi ? cela a servi à ce que les adultes très nombreux : les élus, les enseignants, les anciens combattants, les porte-drapeaux, les représentants des autorités militaires, les parents, les dirigeants du GSAT, les animateurs municipaux tous ensemble vous transmettent, à vous les enfants, les leçons de l'histoire. Cette cérémonie consiste à se souvenir, à rendre hommage à celles et ceux qui sont morts, blessés ou qui ont subi les atrocités de la guerre et à célébrer la Paix retrouvée.
En se souvenant, en n'oubliant jamais, on construit ensemble la société dans laquelle les enfants d'aujourd'hui, adultes de demain vivront : une société que nous voulons juste, humaniste, fraternelle, en Paix. Le devoir de mémoire est une responsabilité collective permanente, il faut le faire vivre au cœur de nos villes et de nos quartiers. Cela n'est pas passéiste, au contraire, c'est une belle ambition pour la jeunesse.

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Tomblaine is magic ! 

Publié le 7 mai 2018

Il fallait être là. C'était le match à ne pas manquer, tant les basketteuses de l'ASPTT Nancy-Tomblaine ont été combatives et courageuses face aux jurassiennes de Lons le Saunier en match de pré-off pour l'accession à la Nationale 2.
Avant le match, on savait que trois de leurs joueuses majeures manqueraient, Caroline Mendès et Clara Mourot, toutes deux blessées pour plusieurs mois, et Caroline Ziegler. On était inquiet, on commençait même à faire des plans sur la comète, en cas de défaite on se disait qu'il faudrait limiter la différence au panier-average en espérant le match retour la semaine prochaine avec Caroline Ziegler qui reviendra...

Et bien, elles n'ont pas tremblé, elles ont joué juste, sobre, sérieux. Une défense rugueuse, une équipe homogène, on sent que dans cette équipe, il y a une bonne ambiance, les filles s'entendent parfaitement sur le terrain comme en dehors. Alors, elles sont solidaires, ça s'appelle "faire équipe".
Un détail qui ne trompe pas : les deux blessées de la semaine dernière étaient sur le banc pour encourager leurs co-équipières !

Caroline Rouyer (décidément, une Caroline de perdue, dix de retrouvées !) a fait un match énorme et toutes les joueuses méritent d'être félicitées, avec une petite satisfaction supplémentaire : une deuxième Marion tomblainoise et formée au club, après Marion Rambaut, la jeune Marion Guenaire a fait son apparition dans le groupe. Ce club a vraiment de belles ressources.
Ainsi, pourtant affaiblies, les tomblainoises ont dominé pendant tout le match et  déroulaient leur jeu sérieusement dans une partie qui restait âprement disputée ; elles menaient à chaque quart temps : 15-7/ 30-21/ 42-36/ pour finalement l'emporter 58 à 47. Un bel exploit et tout en soignant la différence de points au panier-average. Toute l'équipe s'empressait d'aller embrasser Caroline Mendes et Clara Mourot, leurs deux blessées.

Merci à ceux qui se sont déplacés, merci à Momo qui avait peu dormi, mais même les yeux cernés, il a dirigé en maestro les tambours de la batucada de Tomblaine ! 

Merci aux jeunes filles de Tomblaine-Danse pour leur intervention à la mi-temps.

L'ASPTT Nancy-Tomblaine, en attendant des travaux de rénovation dans le gymnase du COSEC reste invaincue depuis deux ans à domicile, elle est aujourd'hui en tête de ces play-off. 

La situation est la suivante : 

- Tomblaine- Gravelines une victoire chacune (mais Tomblaine a un meilleur panier-average).
- Tomblaine- Haguenau = 1 victoire de Tomblaine (+10 points)
- Tomblaine-Lons le Saunier = 1 victoire pour Tomblaine (+11 points)
- Lons le Saunier- Gravelines = 1victoire de Gravelines
- Haguenau-Gravelines = 1 victoire de Gravelines.

En cas d'égalité avec Gravelines, Nancy-Tomblaine a l'avantage.
Alors, pourquoi ne pas rêver, si les tomblainoises terminent premières, elles joueront les finales du championnat de France les 26 et 27 mai...
Pas mal, non ?
Il semble évident que tout se jouera dimanche prochain à Lons le Saunier. La Ville de Tomblaine met un bus à disposition de 67 places pour les joueuses et les supporters, il reste une quinzaine de places disponibles.
Il est indispensable de s'inscrire au préalable au 0630650278 rambaut-olivier@orange.fr
Le déplacement est gratuit (repas "tiré du sac"), départ Place des Arts à Tomblaine dimanche 13 mai à 9h30. Retour vers 22h.

.... Et même qu'on a bien cru que les joueuses allaient danser à la fin !...

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La Ville de Tomblaine Pavoisée

Publié le 7 mai 2018

La ville de Tomblaine sera pavoisée le mardi 8 mai, le mercredi 9 mai et le jeudi 10 mai suite à la communication de Monsieur le Préfet de Meurthe–et-Moselle et conformément aux instructions ministérielles.
 
Sachez que si le drapeau français flottera sur Tomblaine ces trois jours là, c’est pour :

- la journée nationale de commémoration du 72ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945,
- la journée de l’Europe, anniversaire de la déclaration de Robert SCHUMAN du 9 mai 1950,
- la commémoration en France métropolitaine de l’abolition de l’esclavage le 10 mai.


 

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La Méchelle c'est aussi Tomblaine.

Publié le 6 mai 2018

Un très bel article dans la presse hier vante le projet de la "Prairie de la Méchelle" qui, à Nancy (ville), permettra prochainement une belle zone de loisirs accessible à tous et entièrement financée par le Grand Nancy (Métropole). Très bien, il faut s'en réjouir.

Pour être complet et que vous disposiez de toutes les informations, il faut savoir que le plan d'eau de la Méchelle, appelé communément "Etang de la Méchelle" est bordé d'un côté par la Ville de Nancy et de l'autre par la Ville de Tomblaine. Et si l'on compare donc les investissements et les aménagements de l'intercommunalité d'un côté à l'autre on peut facilement faire comparaison et constater la différence de traitement de la part du Grand Nancy vis à vis des deux villes.

Depuis de nombreuses années, j'ai proposé des aménagements de la rive de la Meurthe côté Tomblaine pour organiser une continuité naturelle depuis les îles du Foulon et de l'Encensoir jusqu'à l'Etang de la Méchelle. Documents à l'appui, j'ai proposé à André Rossinot la création d'un parcours pédagogique autour des énergies propres valorisant ainsi l'usine de production hydroélectrique en sortie de l'île de l'Encensoir  jusqu'à la création d'un jardin du vent au bord de l'Etang de la Méchelle (en croisant le savoir-faire d'étudiants de l'Université de Lorraine, d'artistes plasticiens, mais aussi de la station Régionale de Météo-France basée à Tomblaine). Je proposais aussi l'aménagement de quelques parcelles de jardins potagers bio qui auraient été entretenus et exploités par les enfants des écoles, encadrés par les services municipaux des espaces verts de Tomblaine. Il s'agissait d'organiser la complémentarité de l'aspect naturel en bord de Meurthe avec les besoins du Stade Marcel Picot en y retrouvant fonctionnalité et esthétisme.

C'était un projet peu coûteux, intelligent, écologique et pédagogique. Je n'ai reçu aucune réponse d'André Rossinot.

Il y a eu aussi de nombreuses véléités de la part d'associations (et en particulier le Canoé-kayak Club de Nancy-Tomblaine) d'installer et d'animer une plage durant chaque été au bord de la Méchelle côté Tomblaine. Je soutenais ce projet, le Grand Nancy leur a répondu "pourquoi pas, mais ailleurs... pas à Tomblaine". Il faut se souvenir que historiquement ce club était basé à Tomblaine et que la Ville de Tomblaine l'a toujours soutenu. Le Grand Nancy ayant préféré installer et financer le Centre nautique du côté Nancy, le club continue à avoir des attaches fortes du côté Tomblaine...

Et puis il y a le projet de développement de la Plaine de la Méchelle côté Tomblaine qui avait été convenu (promesse d'André Rossinot et de sa majorité) pour permettre d'associer les besoins de l'ASNL autour du stade Marcel Picot à Tomblaine à la nécessité de conserver un aspect naturel et de promenade aux bords de la Meurthe...

Le Grand Nancy s'est approprié tous ces terrains sur Tomblaine via l'EPFL et... n'a rien fait. Pire encore en devenant propriétaire de ces terrains il a empêché la Ville de Tomblaine d'engager toute initiative.

Le résultat, c'est quoi ? Une zone à l'abandon, des parkings de l'ASNL laids et pas fonctionnels, des difficultés de stationnement et de circulation croissantes, des rives de Meurthe non entretenues, des grillages horribles pour border le stade et des cahutes rouges qui ne servent plus depuis 20 ans en exposition le long du boulevard Jean Jaurès. Le club, tout comme le Maire de Tomblaine, demande depuis 15 ans que ce grillage inhospitalier soit remplacé et que ces cahutes soient rasées. Cet univers si dégradé favorise l'agressivité de ceux qui souhaitent provoquer de la violence à l'occasion de matches...

Je vous invite aussi à vous arrêter à l'endroit du stade et à observer sa façade voulue en béton brut à l'époque par l'architecte et par le Grand Nancy (sans aucune concertation avec la Ville de Tomblaine). Cette façade n'a jamais été entretenue, aujourd'hui elle est laide, sale et dégradée. C'est un irrespect permanent qui est fait là au club ASNL, à la Ville de Tomblaine et à ses habitants.

De l'autre côté de la route, le Grand Nancy a missionné l'EPFL pour acheter toutes les propriétés (et ainsi geler tout projet que la Ville de Tomblaine souhaiterait voir mener à bien).

Les habitants ont été "pressés"de quitter leurs maisons. Et depuis plusieurs années, tout est arrêté, il ne se passe rien, la zone est à l'abandon. Les maisons sont murées, squattées, le Grand Nancy ne fait rien pour Tomblaine. Les riverains sont révoltés et ils ont raison.

J'ai interpellé André Rossinot sur cette situation cet hiver en période de grand très froid, tant j'étais inquiet pour la sécurité des squatters eux-mêmes. Je n'ai reçu aucune réponse ! Silence et mépris.

La Préfecture de Meurthe et Moselle s'est emparé sérieusement du problème et il m'est annoncé que ces maisons abandonnées seront probablement rasées en mai-juin par l'EPFL. Pour moi, c'est important, car le Grand Nancy irresponsable, dans son approche sectaire des choix d'aménagement, a créé ici un secteur où sont concentrés danger, insécurité, insalubrité permanents. Alors que nous sommes à proximité de la cité scolaire que fréquentent 3000 élèves chaque jour, à proximité aussi de lieux de grosses manifestations fréquentes : ASNL, Meeting Stanislas d'athlétisme, les courses populaires, semi-marathon, etc (même si le Grand Nancy continue à annoncer ces manifestations comme si elles avaient lieu à Nancy, elles ont toutes lieu à Tomblaine).

Mais voilà, tout ça se passe à Tomblaine et quand le Maire de Nancy souhaite organiser son feu d'artifice sur l'Etang de la Méchelle, il se trouve en partie sur le territoire de la Ville de Tomblaine et il est dans l'obligation de demander la permission chaque année au Maire de Tomblaine. J'ai donné chaque année cette autorisation. Mais, cette année, j'ai écrit au Maire de Nancy que si ces maisons à l'abandon ne sont pas rasées, avant juillet, je considérerai que le danger et l'insalubrité sont toujours de fait, je n'autoriserai pas ce feu d'artifice  et je m'y opposerai.

Et si c'est le cas, je le ferai.

Je suis désolé, mais dans ces conditions honteuses d'irrespect des notables puissants du Grand Nancy envers les riverains et les utilisateurs de ces équipements publics, je me bats comme je peux. Et il me semble que dans le contexte de plan Vigipirate permanent, j'aurai gain de cause.

Par ce long article, je voulais juste vous inviter à comparer ce que le Grand Nancy fait avec vos impôts du côté Nancy : moyens conséquents et du côté Tomblaine : politique abandonnique.

Sectarisme ? Petits arrangements entre amis ?

Clanisme ? Inégalité de traitement ? Irresponsabilité par discrimination ? Je vous invite à être juges et à rayer vous-mêmes les mentions qui vous sembleraient inappropriées.

Ce que je dénonce depuis si longtemps c'est le mode de gouvernance de la Métropole. Dès que la presse voudra en parler pour vous informer, je serai disponible...

Hervé Féron.

Maire de Tomblaine.

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Les Piétos sont arrivés !

Publié le 5 mai 2018
Les Piétos se sont ces petits bonshommes aux couleurs réfléchissantes qui permettent d'attirer l'attention des automobilistes aux abords des passages protégés.
Au mois de novembre, à Paris, au Salon des Maires, nous avions été surpris de découvrir que la société qui commercialise les Piétos avait utilisé une vue de la Place des Arts à Tomblaine pour positionner unPiéto sur leur affiche et en faire publicité. C'est dire si la Place des Arts est devenue une référence et plait par son originalité, sa fonctionnalité et son esthétisme !
Et, vous le savez, la sécurisation des abords des écoles est toujours une priorité, nous essayons sans cesse de l'améliorer, même si il est important de rappeler que la meilleure façon de sécuriser passe par une responsabilité collective des adultes et surtout des automobilistes (parmi lesquels les parents aussi...)
Pour cette rentrée scolaire, la Ville de Tomblaine a donc investi dans 4 Piétos, qui ont été installés à proximité des trois groupes scolaires. Ils ont été implantés hier vendredi en prévision de la rentréescolaire de lundi.
 


Place des Arts, sous l'oeil bienveillant de la Girafe de Jean-No, devant les façades fleuries de la Maison de Santé Plurirofessionnelle, nous sommes en zone 20, sur un plateau ralentisseur, mais un passage protégé sera tout de même ajouté : 2 Piétos sont installés (un pour chaque sens de circulation) près des écoles Elisabeth et Robert Badinter.


Rue Mozart, à proximité des écoles Pierre Brossolette,  rue à sens unique, un Piéto, à l'endroit le plus visible.


Boulevard Barbusse, un Piéto, en sens unique, près des écoles Jules Ferry.
 

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